bébé et ses 1001 facettes
Vous souhaitez réagir à ce message ? Créez un compte en quelques clics ou connectez-vous pour continuer.
-28%
Le deal à ne pas rater :
Brandt LVE127J – Lave-vaisselle encastrable 12 couverts – L60cm
279.99 € 390.99 €
Voir le deal

LA PEUR seconde partie

Aller en bas

LA PEUR seconde partie Empty LA PEUR seconde partie

Message  Admin Mar 8 Juil - 17:17

La peur fait partie de la vie. Elle aide à s’éveiller et à mûrir au même titre que la sérénité. Les tout-petits y sont confrontés assez tôt et, si elles sont inévitables, elles ne sont pas insurmontables. Papa et Maman sont là pour les aider à passer ces caps et maîtriser les peurs. Chaque victoire est un pas de plus pour devenir grand.

DE 0 A 6 MOIS

Pendant neuf mois, vous avez protégé votre tout-petit au creux de votre ventre. Puis, vous avez tout fait pour lui construire un petit nid douillet et rassurant entre câlins, peluches et biberons. Vous veillez à ce que rien ne vienne troubler la sérénité de votre nourrisson et pourtant ! Il sursaute quand un bruit brusque se fait entendre, quand un mouvement le déroute, et il se met à hurler de terreur. Les peurs de nos tout-petits nous stressent autant qu’eux. Pourtant elles sont tout à fait normales et même utiles.
Dans les premiers mois, les réactions de peur sont destinées à vous alerter, à attirer votre attention pour vous signaler qu’il a besoin de vous. Inutile de jouer les super-mamans pour le protéger de tout, au contraire, soyez à ses côtés pour lui apprendre à alléger ses frayeurs, à les surmonter et à les domestiquer.
Jusqu’à 3 mois, beaucoup de bébé ont un « quart d’heure d’angoisse » qui se situe généralement en fin de journée. Il se traduit par des pleurs incompréhensibles qu’aucun événement identifié ne peut avoir provoqué. On ne sait d’ailleurs toujours pas les raisons profondes de cette petite crise quotidienne. Besoin de décharger le poids des émotions accumulées dans la journée, difficulté à s’adapter à un monde si différent de la vie utérine ? En tout cas, pas de panique, ces pleurs vont s’estomper semaine après semaine. Toutefois, si elles durent plus de 20 minutes, si votre bébé est très agité et si ses cris s’amplifient, il vaut mieux consulter un médecin.
Mais que faire ? D’abord ne pas faire sentir à votre tout-petit votre propre fatigue ou votre énervement, légitime en fin de journée. N’oubliez pas qu’il est encore relié à vous par un fil invisible mais très fort. Ensuite, montrez-lui que vous comprenez son angoisse et que vous êtes près de lui. Le contact « peau à peau » est souvent utile et efficace dans les toutes premières semaines pour rassurer un nourrisson.
Entre 3 et 6 mois, petite accalmie du côté des peurs. Très occupé à découvrir le monde qui l’entoure, moins sensible à la rupture créée par la naissance et de plus en plus habitué aux bruits et à l’agitation de la vie, votre tout-petit est moins réceptif aux peurs. Mais malheureusement, tout n’est pas gagné de ce côté-là !
Avant même la naissance de votre tout-petit ou dans les toutes premières heures de sa vie, pensez à instaurer des rituels rassurants qui seront les bienvenus pour calmer les terreurs du soir. La petite musique entendue depuis le ventre paisible de maman et qui se fait entendre à l’heure où les peurs se déclenchent peut être un moyen de retrouver un peu de calme. Un câlin accompagné de petits mots doux dans les bras de maman est très efficace et si vous ne pouvez vraiment pas consacrer le peu de temps nécessaire, sachez que la succion est apaisante pour les nourrissons. La tétine peut venir à votre secours, mais soyez prête à la faire suivre partout pendant un bon moment !

DE 6 MOIS A 10 MOIS

L’accalmie sur le front des peurs est de courte durée ! Aux alentours de 6 mois, votre tout-petit réalise que maman et lui sont deux êtres différents. Et ce n’est pas si simple à admettre. Son inquiétude : vous perdre, vous voir disparaître et que quelqu’un d’autre le prenne à votre place. Alors l’inconnu et les inconnus représentent pour lui d’effrayants dangers potentiels.
Bien sûr, tous les bébés ne réagissent pas de la même façon, les uns pleurent, les autres se mettent en colère, d’autres encore grimacent ou se cachent dans les bras de maman. Certains facteurs attisent encore plus la peur de votre enfant. On a constaté, par exemple que la barbe et les voix aigues augmentent les craintes, que certains comportements de la personne inconnue qui veut s’imposer ou prendre dans les bras votre tout-petit sans travaux d’approche préalables vont provoquer des hurlements de terreurs.
Sachez aussi qu’inconnu ne signifie pas « jamais vu ». La notion de temps n’est pas la même pour les bébés et les adultes, une semaine peut leur paraître une éternité et si plusieurs semaines s’écoulent entre deux visites de mamie, celle-ci retombera dans la case des « inconnus » !
Cette période coïncide avec le début de l’exploration du monde. Vers 10 mois, bébé part à la conquête de son univers, à 4 pattes le plus souvent. Sa crainte de l’inconnu est le meilleur garde-fou pour ses aventures qui, sans cela, pourraient parfois le mettre en danger.
L’attitude des parents joue un rôle essentiel au cours de cette phase importante.

Pour l’aider à admettre que son identité est différente de la vôtre, il vous faut lui faire comprendre que vous continuez à exister, même lorsqu’il ne vous voit plus. La constante du lien qui vous unit est bâtie sur l’amour que vous lui montrez. N’hésitez pas à lui dire que vous serez de retour dans peu de temps, que vous êtes toujours là… Vous croyez qu’il ne comprend pas ce que vous dites ? Détrompez-vous !
À vous aussi de l’aider à surmonter sa peur devant les inconnus. C’est assez simple et repose sur des comportements évidents :
 ne le mettez jamais d’office dans les bras d’un étranger. Même si cela doit prendre du temps, laissez-le faire les premiers pas vers cette personne et si cela ne se fait pas cette fois-ci, tant pis !
 ne prenez pas « préventivement » votre tout-petit dans les bras à l’approche d’un inconnu, ce serait lui envoyer un message négatif du genre, « attention danger ».
 pour faire connaissance avec un enfant qui est par terre (sur son tapis d’éveil, par exemple), l’adulte doit s’asseoir pour paraître moins effrayant.
 un sourire, une voix douce et une attitude calme joueront en faveur de l’inconnu et la curiosité qui fera ramper votre tout-petit vers lui gagnera certainement.
 enfin, ne confinez pas votre enfant dans un univers protecteur mais au contraire, mettez-le au maximum au contact avec les autres. Multipliez les occasions de lui faire rencontrer de nouveaux visages en adoptant toujours une attitude positive et rassurante.
Pour aider votre tout-petit à admettre que maman existe toujours quand elle quitte la pièce où il se trouve, continuez à parler même s’il ne vous voit plus.
Jouez aussi à cache-cache, le jeu idéal pour transformer en rigolade votre «disparition ».

DE 10 MOIS A 2 ANS

Dès que les inconnus ne seront plus sources de terreur, votre tout-petit va être confronté à d’autres peurs : les bruits, les objets, les montres imaginaires et les cauchemars. Cette fois encore, ce sont de nouveaux défis à relever pour se construire.
L’allure inquiétante de certains ustensiles, leur taille, le bruit qu’ils émettent et leur approche bizarre sont vécus par votre tout-petit comme des agressions. L’aspirateur fonce sur lui pour l’avaler, la machine à laver, plus grande que lui, se fait menaçante à l’essorage, la chasse d’eau tourbillonne pour le faire passer dans les tuyaux et même la voiture téléguidée est une menace !
Le monde est peuplé de monstres effrayants !
Pourtant, contrairement aux peurs irrationnelles que font naître sorcières et magiciens, celles-ci peuvent s’apprivoiser.
Il suffit de montrer à votre enfant comment ça marche. Par exemple, faites lui chevaucher l’aspirateur à l’arrêt pour lui prouver combien il est inoffensif, ou montrez-lui que la machine n’avale pas votre main, etc. Chacun de ces terribles monstres peut perdre de sa superbe en quelques instants.
Entre 15 mois et 2 ans, la séance du coucher de bébé se complique parfois. Il suffit qu’un cauchemar soit venu perturber une nuit pour que la peur de s’endormir s’installe. En plus, la nuit est toujours plus effrayante, il fait noir et maman n’est pas là.
Retarder à tout prix l’heure de dormir peut aussi avoir pour origine l’envie de continuer à jouer. C’est pourquoi il est préférable de ne pas mettre en route un jeu après le dîner. Lire une histoire, écouter de la musique est plus apaisant pour amorcer une bonne nuit.
Pour rassurer votre enfant et l’armer devant les « terribles dangers de la nuit », accepter de laisser ses peluches préférées dans le lit, visitez avec lui les placards et sous le lit (et fermez les portes, mais faites en sorte de ne pas instaurer cette revue en rituel indispensable à l’endormissement), racontez une histoire rassurante, laissez une veilleuse dans la chambre et ne faites jamais l’impasse sur le câlin.
Positivez toujours votre discours et n’utilisez jamais la peur des monstres comme un moyen de pression (si tu n’es pas sage, je vais appeler le loup !!!).
Au contraire pour régler le compte de ces affreux jojos qui hantent placards des chambres et coffres à jouet, amenez votre tout-petit à créer lui-même ses défenses :
« Comment faire pour empêcher le monstre du placard de sortir, comment arrêter les maléfices des sorcières, comment faire partir les affreux animaux qui se cachent sous le lit…. ? ». Votre tout petit comprendra vite que tout a une solution et qu’il en détient la clé…une excellente façon de mûrir et de devenir autonome.

DE 2 ANS A 3 ANS

Vaincre ses peurs n’est pas facile ! Chaque victoire est un encouragement. L’étape suivante consiste à domestiquer ses peurs pour mieux les dominer et faire face à toutes celles que la vie réserve. C’est entre 2 et 3 ans que cela se passe.

La peur est une émotion indispensable. Pour que votre tout-petit soit à l’aise avec toutes les autres (la joie, la tristesse, l’angoisse, le trac etc) il lui faut se mesurer à elles. S’il vous demande dix fois de lui raconter l’histoire de la vilaine sorcière, s’il adore jouer au loup, à cache-cache, à la surprise, s’il réclame d’aller plus haut sur la balançoire et de faire la toupie dans les bras de papa, ce n’est pas un hasard. Jouer à avoir peur est une sorte de vaccin. Comme toute chose cependant, il est important de ne pas donner trop d’importance à ce jeu. Si votre enfant est trop demandeur, s’il cherche en permanence à faire peur aux autres, si vous sentez qu’il va au-delà du jeu, stoppez tout. Et parlez de la peur avec lui. Lui donner une réalité comme sentiment, faire exprimer ce qui le pousse à vouloir se mesurer à la peur est le meilleur moyen d’enrayer une dérive possible.
Remettez la peur à sa juste place : indispensable mais pas essentielle. Et surtout calmez le jeu le soir venu. Les cauchemars se nourrissent des peurs du jour.
Pour dédramatiser les peurs de votre tout-petit, racontez-lui les vôtres au même âge et comment vous les avez dépassées.

Admin
Admin

Messages : 138
Date d'inscription : 24/03/2008

https://astuceetc.forumperso.com

Revenir en haut Aller en bas

Revenir en haut

- Sujets similaires

 
Permission de ce forum:
Vous ne pouvez pas répondre aux sujets dans ce forum
Ne ratez plus aucun deal !
Abonnez-vous pour recevoir par notification une sélection des meilleurs deals chaque jour.
IgnorerAutoriser